Le 30 novembre 2014 dans un article de ce blog, je vous alertais sur la volonté d’ANTIN de fermer la transversalité entre les résidences ERMITAGE ET LARBALESTRIER. Cette fermeture aurait des conséquences importantes sur notre qualité de vie et contribuerait à ghettoïser un peu plus ces deux résidences. La 24 Décembre ANTIN et la municipalité se sont réunis en mairie pour faire avancer ce projet scélérat. À la suite de cette réunion le Président de l’amicale devait rencontrer sur le terrain les représentants de la Municipalité et d’ANTIN. Ceux-ci étant parfaitement au courant de l’hostilité des locataires a un tel projet, ont eu l’indélicatesse de m’avertir à 10h45 (la réunion était programmée pour 10h30), du fait qu’ils avaient ‘’d’autres obligations’’ et que de ce fait ils annulaient la réunion. J’avais été averti la veille à midi de la tenue de celle-ci (bonjour les délais pour prévenir les participants), par Florent Grostefan, sans doute espérait-il que je ne puisse pas y participer compte tenu du délai extrêmement court pour celle-ci, mais c’était compter sans ma détermination à faire entendre la voix des locataires. Ceci explique surement pourquoi elle a été programmée puis annulé à la toute dernière seconde.

Quoiqu’il en soit les locataires ne se laisseront pas faire et empêcheront cette tentative de les parquer comme des animaux.

À la suite de cette réunion ratée, j’ai saisi par mail les élus de la ville voir ci-dessous, afin de leur exprimer le mécontentement des locataires et de leur demander d’agir pour que ce projet ne voit pas le jour.

 À suivre…

Ci-dessous le mail adressé ce jour par notre amicale à Monsieur le Maire

De : Amicale Résidence Edgar Degas [mailto:amicale_residence_edgar_degas@yahoo.fr]
Envoyé : mercredi 24 décembre 2014 11:56
À : 'Jean-Pierre Faure Soulet'
Cc : Alain Comparot; Florent Grostefan
Objet : Projet de séparation de deux résidences ANTIN
Importance : Haute

Amicale Résidence Edgar Degas 

2 rue Edgar Degas 94510 La Queue En Brie : Tel : 01 74 01 71 28

E.mail : amicale_residence_edgar_degas@yahoo.fr

Monsieurle Maire,

Les Résidences ERMITAGE et LARBALESTRIER, bien qu’étant deux Résidences distinctes chez un même bailleur, forment de fait une seule entité. La disposition particulière de ceux deux Résidences forment une enceinte qui entoure des espaces verts, des aires de jeux et des parties communes aux deux Résidences. Ceci a pour avantage, de favoriser le contact et de créer du lien social, en permettant aux familles de se retrouver dans cet espace de convivialité. De plus cela permet aussi aux familles d’éviter de faire tout le tour du pâté de maison, en coupant par cet espace commun lorsque les mamans conduisent leurs enfants à la crèche ou à l’école Lamartine.

Mais bien sur tout cela est trop beaux, et dérange le bailleur qui ne supporte pas que les locataires des différents ensembles puissent se rencontrer, échanger, bref si besoin est, se mobiliser pour répondre aux différents disfonctionnements de celui-ci.

Aussi pour casser cette dynamique, le bailleur, à la demande de la Municipalité parait-il, se prépare à séparer les deux Résidences par un mur ou un grillage on ne sait pas encore trop bien quel est le projet retenu. Cette séparation, ce mur de la honte comme on l’aurait appelé en d’autre temps, serait ériger d’après le bailleur, pour garantir la sécurité des locataires et éviter les déprédations des parties communes, car c’est bien évident ce sont les locataires de l’autre Résidence qui viennent dégrader la vôtre.

Le procédé est bien connu et la ficelle est grosse, monter les locataires les uns contre les autres, désigner un coupable, l’autre, ce pelé, ce galeux d’où nous vient tout le mal*. Il est toujours plus simple de renvoyer la responsabilité sur l’autre que de faire face à son incapacité, voire son manque d’implication à rechercher une solution pérenne.

Si cette séparation voyait le jour, par la même occasion la petite porte d’accès à la crèche, dans le fond de la Résidence ERMITAGE serait condamnée, et les mamans des deux ensembles seraient pénalisées en devant faire tout le tour des bâtiments afin de déposer leurs enfants à la crèche soit en passant par la mairie ou pire pour certaines en faisant le tour par la rue Pierre De Coubertin, pour, au mieux ensuite traverser à travers les pavillons ; au pire continuer par la rue Racine, puis Paul Claudel et enfin la rue Edgar Degas. Certes cela ferait un bon exercice physique plusieurs fois par jours pour les mamans, mais cela serait une perte considérable de temps en plus de la fatigue supplémentaire imposée.

Pour les mamans de LARBALESTRIER, il faut ajouter le détour, soit par le même chemin que pour la crèche, soit en passant par la rue du Maréchal Mortier, et la rue Pierre De Coubertin, pareil pour les enfants se rendant à l’école Lamartine. On voit bien l’étendue du détour qui en plus des inconvénients signalés plus haut, aurait en plus le gros défaut de fatiguer énormément de jeunes enfants qui n’ont pas besoin de ça.

Cerise sur le gâteau, les aires de jeux pour les enfants se trouvant toutes à ERMITAGE les enfants de LARBALESTRIER se verraient privés des aires de jeux sécurisées puisqu’il n’y en a aucune à LARBALESTRIER. Les espaces verts se réduisant comme une peau de chagrin pour les deux résidences.

Les locataires ne se laisseront pas faire et avec l’aide de l’amicale, une pétition circule qui a déjà recueilli les signatures de 80% des locataires et nous nous dirigeons vers les 100%.

C’est pourquoi nous nous adressons à vous Monsieur le Maire, pour :

• Si la Municipalité est engagée dans ce projet, vous demander d’y renoncer ;

• Si la municipalité n’y est pas engagée, nous apporter votre soutient dans notre démarche pour faire renoncer notre bailleur à cette ineptie.

          Très cordialement.

*Jean De Lafontaine : les animaux malades de la peste.

Amicale Résidence Edgar Degas

Le Président : Jean-Jacques Baltel 

Ci-dessous le mail adressé ce jour par notre amicale à Mme la Présidente du Groupe des élus du Front de Gauche et de personnalités caudaciennes au Conseil municipal

 De : Amicale Résidence Edgar Degas [mailto:amicale_residence_edgar_degas@yahoo.fr]
Envoyé : mercredi 24 décembre 2014 13:06
À : Martine Aubry
Objet : TR: Projet de séparation de deux résidences ANTIN
Importance : Haute

 Amicale Résidence Edgar Degas

2 rue Edgar Degas 94510 La Queue En Brie : Tel : 01 701 71 28

E.mail : amicale_residence_edgar_degas@yahoo.fr

 Madame la Présidente,

 Je m’adresse à vous aujourd’hui afin de solliciter le soutient de votre groupe dans l’affaire qui nous oppose au bailleur ANTUN RESIDENCES ainsi qu’à la Municipalité dans le projet de séparer par un mur ou un grillage, les résidences de l’ERMITAGE et de LARBALESTRIER, ceci afin de couper la transversalité entre ces deux résidences jumelles situées sur le côté de la Mairie.

 Les Résidences ERMITAGE et LARBALESTRIER, bien qu’étant deux Résidences distinctes chez un même bailleur, forment de fait une seule entité. La disposition particulière de ceux deux Résidences forment une enceinte qui entoure des espaces verts, des aires de jeux et des parties communes aux deux Résidences. Ceci a pour avantage, de favoriser le contact et de créer du lien social, en permettant aux familles de se retrouver dans cet espace de convivialité. De plus cela permet aussi aux familles d’éviter de faire tout le tour du pâté de maison, en coupant par cet espace commun lorsque les mamans conduisent leurs enfants à la crèche ou à l’école Lamartine.

 Mais bien sur tout cela est trop beaux, et dérange le bailleur qui ne supporte pas que les locataires des différents ensembles puissent se rencontrer, échanger, bref si besoin est, se mobiliser pour répondre aux différents disfonctionnements de celui-ci.

 Aussi pour casser cette dynamique, le bailleur, à la demande de la Municipalité, se prépare à séparer les deux Résidences par un mur ou un grillage on ne sait pas encore trop bien quel est le projet retenu. Cette séparation, ce mur de la honte comme on l’aurait appelé en d’autre temps, serait ériger d’après le bailleur, pour garantir la sécurité des locataires et éviter les déprédations des parties communes, car c’est bien évident ce sont les locataires de l’autre Résidence qui viennent dégrader la vôtre.

Le procédé est bien connu et la ficelle est grosse, monter les locataires les uns contre les autres, désigner un coupable: l’autre, ce pelé, ce galeux d’où nous vient tout le mal*. Il est toujours plus simple de renvoyer la responsabilité sur l’autre que de faire face à son incapacité, voire son manque d’implication à rechercher une solution pérenne.

Si cette séparation voyait le jour, par la même occasion la petite porte d’accès à la crèche, dans le fond de la Résidence ERMITAGE serait condamnée, et les mamans des deux ensembles seraient pénalisées en devant faire tout le tour des bâtiments afin de déposer leurs enfants à la crèche soit en passant par la Mairie ou pire pour certaines en faisant le tour par la rue Pierre De Coubertin, pour, au mieux ensuite traverser à travers les pavillons ; au pire continuer par la rue Racine, puis Paul Claudel et enfin la rue Edgar Degas. Certes cela ferait un bon exercice physique plusieurs fois par jours pour les mamans, mais cela serait une perte considérable de temps en plus de la fatigue supplémentaire imposée.

Pour les mamans de LARBALESTRIER, il faut ajouter le détour, soit par le même chemin que pour la crèche, soit en passant par la rue du Maréchal Mortier, et la rue Pierre De Coubertin, pareil pour les enfants se rendant à l’école Lamartine. On voit bien l’étendue du détour qui en plus des inconvénients signalés plus haut, aurait en plus le gros défaut de fatiguer énormément de jeunes enfants qui n’ont pas besoin de ça.

Cerise sur le gâteau, les aires de jeux pour les enfants se trouvant toutes à ERMITAGE les enfants de LARBALESTRIER se verraient ainsi privés des aires de jeux sécurisées puisqu’il n’y en a aucune à LARBALESTRIER. Les espaces verts se réduisant comme une peau de chagrin pour les deux résidences.

Les locataires ne se laisseront pas faire et avec l’aide de l’amicale, une pétition circule qui a déjà recueilli les signatures de 80% des locataires et nous nous dirigeons vers les 100%.

Nous connaissons vitre profond attachement à la qualité de la vie des habitants de La Queue En Brie, ainsi qu’au bienêtre de leurs enfants. Nous savons aussi le sourient sans faille que l’ancienne Municipalité, dont vous étiez Adjointe au Maire, nous a toujours apporté.

C’est pourquoi nous nous adressons à vous Madame la Présidente, pour :

• Si la Municipalité est engagée dans ce projet, nous  aider à lui demander d’y renoncer ;

• Si la municipalité n’y est pas engagée, nous apporter votre soutient dans notre démarche pour faire renoncer notre bailleur à cette ineptie.

Très cordialement.

*Jean De Lafontaine : les animaux malades de la peste.

 Amicale Résidence Edgar Degas

 Le Président : Jean-Jacques Baltel

Le prix du M³ d’eau facturé par ANTIN RESIDENCES à La Queue En Brie :

 Degas, Ermitage, Larbalestrier, Léo Lagrange en 2013

• Eau froide 4,33€

• Eau chaude 9,35€   pour ERMITAGE uniquement(*)

(*)Dans les 3 autres résidences l’eau chaude n’est pas fournie par ANTIN, chaudières individuelles

Une étude est en cours pour comprendre le delta entre le prix du M³ d’eau chaude et du M³ d’eau froide et sera publiée ici prochainement car il est surprenant de voir une telle différence 5€ lorsque l’on sait que le cout moyen pour chauffer un M³ d’eau en France est de 2,4€. Question pourquoi ici est-il facturé le double ?  

Explication bientôt ici.

 Ce document est téléchargeable dans l'espace adhérents.

Jurisprudence

Le propriétaire doit mettre à la disposition du locataire un logement comportant un chauffage en état de fonctionnement. La seule alimentation en électricité ne peut être considérée comme un équipement ou une installation permettant un chauffage normal du logement.

C’est ce que dit la Cour de cassation dans un arrêt du 4 juin 2014 pour une affaire où le bailleur et le locataire avaient conclu un bail prévoyant la mise à disposition d’un logement sans appareil de chauffage, moyennant un loyer réduit.

De plus, a rappelé la Cour, l’obligation de délivrer un logement décent est « d’ordre public », c’est-à-dire que le bailleur et le locataire ne peuvent pas convenir d’une clause contraire. En conséquence, le bailleur a été condamné à mettre en place une installation de chauffage.