Les Résidences ERMITAGE et LARBALESTRIER, bien qu’étant deux Résidences distinctes chez un même bailleur, forment de fait une seule entité. La disposition particulière de ceux deux Résidences forment une enceinte qui entoure des espaces verts, des aires de jeux et des parties communes aux deux Résidences. Ceci a pour avantage, de favoriser le contact et de créer du lien social, en permettant aux familles de se retrouver dans cet espace de convivialité. De plus cela permet aussi aux familles d’éviter de faire tout le tour du pâté de maison, en coupant par cet espace commun lorsque les mamans conduisent leurs enfants à la crèche ou à l’école maternelle Lamartine.

Mais bien sur tout cela est trop beaux, et dérange le bailleur qui ne supporte pas que les locataires des différents ensembles puissent se rencontrer, échanger, bref si besoin est, se mobiliser pour répondre aux différents disfonctionnements de celui-ci.

Aussi pour casser cette dynamique, le bailleur se prépare à séparer les deux Résidences par un mur ou un grillage on ne sait pas encore trop bien quel est le projet retenu. Cette séparation, ce mur de la honte comme on l’aurait appelé en d’autre temps, serait ériger d’après le bailleur, pour garantir la sécurité des locataires et éviter les déprédations des parties communes, car c’est bien évident ce sont les locataires de l’autre Résidence qui viennent dégrader la votre.

Le procédé est bien connu et la ficelle est grosse, monter les locataires les uns contre les autres, désigner un coupable, l’autre, ce pelé, ce galeux d’où nous vient tout le mal*. Il est toujours plus simple de renvoyer la responsabilité sur l’autre que de faire face à son incapacité, voire son manque d’implication à rechercher une solution pérenne.

Si cette séparation voyait le jour, par la même occasion la petite porte d’accès à la crèche, dans le fond de la Résidence ERMITAGE serait condamnée, et les mamans des deux ensembles seraient pénalisées en devant faire tout le tour des bâtiments afin de déposer leurs enfants à la crèche soit en passant par la mairie ou pire pour certaines en faisant le tour par la rue Pierre De Coubertin, pour, au mieux ensuite traverser à travers les pavillons ; au pire continuer par la rue Racine, puis Paul Claudel et enfin la rue Edgar Degas. Certes cela ferait un bon exercice physique plusieurs fois par jours pour les mamans, mais cela serait une perte considérable de temps en plus de la fatigue supplémentaire imposée.

Pour les mamans de LARBALESTRIER, il faut ajouter le détour, soit par le même chemin que pour la crèche, soit en passant par la rue du Maréchal Mortier, et la rue Pierre De Coubertin, pareil pour les enfants se rendant à l’école Lamartine. On voit bien l’étendue du détour qui en plus des inconvénients signalés plus haut, aurait en plus le gros défaut de fatiguer énormément de jeunes enfants qui n’ont pas besoin de ça.

Cerise sur le gâteau, les aires de jeux pour les enfants se trouvant toutes à ERMITAGE les enfants de LARBALESTRIER se verraient privés des aires de jeux sécurisées puisqu’il n’y en a aucune à LARBALESTRIER. Les espaces verts se réduisant comme une peau de chagrin pour les deux résidences.

Les locataires ne se laisseront pas faire et avec l’aide de l’amicale, ils vont se battre pour empêcher un tel méfait.

En votant pour L’AFOC aux élections des Administrateurs locataires, vous enverrez au conseil d’administration d’ANTIN des Administrateurs, locataires comme vous, élus par vous, qui se battrons sans concession pour faire entendre votre voix et qui défendrons vos intérêts.

*Jean De Lafontaine : les animaux malades de la peste.